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Le syndrome du bébé secoué : qu'est-ce que c'est ?

Même si ce sujet a fait parler de lui dans les médias à plusieurs reprises ces dernières années, il n’en reste pas moins méconnu. C’est sans doute une peur à laquelle se trouvent confrontés bon nombre de parents. Au-delà de la peur de craquer soi-même (parce que cela existe malheureusement, et il est important, rappelons-le, de se faire aider en cas de dépression post partum), on a souvent peur que son enfant soit victime du syndrome du bébé secoué, via une tierce personne.

Garde d’enfant, nourrice agréé, membre de la famille… ce geste de “bébé secoué” arrive malheureusement encore trop régulièrement parce qu’il est méconnu. Faisons le point sur le sujet pour être mieux informé.

Définition du syndrome de bébé secoué

Les actes définis comme tels

Il existe une définition officielle de cet acte, fournie par le site Solidarité Santé, mis en place par le Ministère de la santé et de la prévention et le Ministère des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées.

Le syndrome du bébé secoué n’est rien d’autre qu’un traumatisme crânien non accidentel. Il se produit lorsqu’un adulte saisit l’enfant par les aisselles ou le thorax, et le secoue violemment. A cet instant, le cerveau du bébé vient heurter la paroi crânienne. Cela peut donc causer de graves lésions cérébrales, oculaires ou encore sur la moëlle épinière.

En quelques chiffres

Toujours d’après la même source, nous avons récupéré des chiffres importants – et impactants – au sujet du syndrome du bébé secoué. La plupart des bébés concernés ont entre 2 et 4 mois. Ce syndrome peut aussi avoir lieu plus tard mais les cas sont plus rares.

On sait que chaque année, plusieurs centaines de bébés sont victimes de cette maltraitance – car c’en est une. Ces chiffres ne sont pas précis, car ils ne peuvent prendre en compte que les cas officiellement recensés. Comme pour beaucoup d’autres situations, un certain nombre de cas ne seront jamais diagnostiqués et donc comptabilisés.

Dans tous les cas, cela représente plus de 1 victime par jour en France. Nous aborderons ci-dessous les conséquences de cet acte, mais il faut savoir que 75% des victimes ont des séquelles graves… D’ailleurs, une des caractéristiques du syndrome du bébé secoué est qu’il a un gros taux de récidive. Les bébés secoués l’ont en moyenne été plus de 10 fois, ce qui augmente d’autant les risques de séquelles.

Protection du bébé

Quelles conséquences médicales pour l’enfant

Les cas les plus graves : la mort du bébé

Bien sûr, le plus dramatique est le décès de l’enfant. Il intervient malheureusement une fois sur dix. Cela veut donc dire qu’en France, tous les 10 jours environ, un enfant meurt du syndrome du bébé secoué. Dans 9 cas sur 10, l’enfant ne décède pas. Néanmoins dans 7 à 8 cas sur 10, il aura des séquelles importantes qui auront un impact sur le reste de sa vie.

Les conséquences neurologiques

Les cas les plus courants et qui ont les conséquences les plus variées sont les cas de lésions cérébrales. Comme évoqué plus haut, cela concerne 75% des bébés secoués. Il peut y avoir des répercussions sur le développement psychomoteur de l’enfant, ainsi que des handicaps moteurs. Les troubles cognitifs et les difficultés d’apprentissage peuvent aussi se présenter, mais aussi des troubles du comportement. Il arrive aussi que l’enfant soit victime en grandissant de troubles du sommeil ou troubles de l’alimentation. Le déficit visuel ou même la cécité surviennent parfois (puisqu’une atteinte oculaire est possible) ainsi qu’un déficit auditif. Les crises épileptiques peuvent survenir elles aussi.

Ce que dit la loi au sujet du syndrome du bébé secoué

Violence volontaire ou involontaire ?

Bien qu’il existe des circonstances atténuantes – dépression post-partum, etc – il n’empêche que le syndrome du bébé secoué est toujours considéré comme un acte de violence volontaire. Il s’agit d’un traumatisme non accidentel, par conséquent le bébé est victime d’une infraction pénale.

Quels sont les droits pour l’enfant secoué ?

L’enfant victime a droit, même s’il n’est pas en âge de porter plainte par lui-même, d’être représenté par ses parents dans le cadre d’une enquête et d’une procédure judiciaire. Dans le cas où les parents seraient les acteurs de la violence, l’enfant serait représenté par un administrateur ad hoc.

La victime a aussi le droit d’être représentée par un avocat, qui défendra ses intérêts. Il est important d’opter pour les services d’un avocat spécifiquement formé à la réparation des dommages corporels.

En parallèle, un enquêteur privé peut intervenir lui aussi dans ce type d’affaire. Il pourra aider les victimes et leur famille à collecter des informations utiles à l’enquête.

Par exemple, il pourrait effectuer quelques surveillances auprès d’une nourrice suspectée de maltraitance lorsqu’elle a l’enfant sous sa responsabilité.

Enfin, l’enfant pourra effectuer une demande d’indemnisation, au sens où les séquelles des violences subies affecteraient sa vie entière. Ce sujet, bien que peu plaisant, doit être abordé pour sensibiliser les parents et l’entourage de jeunes enfants.

Certains signes doivent alerter : contusions, hématomes ou ecchymoses sur un enfant ne pouvant se déplacer seul sont un premier signal d’alarme. Un comportement traduisant un malaise ou un inconfort en présence de certains adultes peut aussi mettre la puce à l’oreille. Il est nécessaire d’en parler : en cas de doute, mieux vaut agir pour rien que d’avoir des regrets face à une situation dramatique qui aurait pu être évitée.

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